Ma réflexion repose sur l’idée que nous sommes toujours en contradiction avec notre vraie nature.

 

Pourquoi refaire le monde alors qu’il est parfait ? Pourquoi créer le déséquilibre alors que l’on cherche l’équilibre ? Pourquoi s’enfermer quand on veut être libre ? Pourquoi agissons-nous contre nature alors que nous sommes ses fruits ?

​

Nous cherchons sans cesse à contrôler la nature, nos envies, nos désirs, notre volonté pour répondre à la société telle que nous l’imaginons. Mais au lieu de nous épanouir, ces attitudes ont tendance à nous détruire peu à peu. Nous nous privons nous même de la liberté dont nous a dotée la nature à notre naissance et nous n’avons de cesse de modifier, vouloir plus, vouloir mieux, vouloir autrement, dans la contrainte et la douleur. Comment accéder à la liberté sans un retour à notre propre source ? Mais la vie que nous cherchons et celle que nous vivons sont en contradiction et nous nous retrouvons alors en déséquilibre face à nous même.

​

Alors les questions se posent : Quelle est ma propre nature ? Quelle est la vraie nature de l’homme ? Quel est mon impact sur la terre ? Pourquoi ne puis-je être celle ou celui que je suis au fond de mon être ? Pourquoi m’imposer des freins, des carcans, des interdits ? Pour répondre aux règles de vie en communauté. Règles que je choisis, ou que m’imposent d’autres hommes et femmes. Le contrôle que nous exerçons est indissociable de l’évolution et pourtant paradoxal ou contradictoire avec notre quête.

 

Nous cherchons la liberté partout et essayons de la fabriquer alors que nous sommes notre propre liberté ! Nous sommes notre musique.